La diversité de nos rencontres nous aideront à comprendre la pluralité des savoirs liés aux propriétés des plantes. Nous souhaitons faire découvrir une activité qui repose sur un équilibre naturel fragile et montrer les enjeux citoyens qui se cachent derrière la réappropriation de la santé.

En enquêtant en France et au Cap Vert, nous souhaitons mettre en perspective différentes approches des plantes médicinales et des savoirs savoirs associés.

Un constat

L’urgence des crises environnementales, sanitaires et sociales actuelles exige un changement profond de nos modes de vie. Alors que des alternatives en matière d’alimentation, d’énergie, de mobilité ou encore d’habitat se développent pour aller vers des sociétés résilientes, un sujet peine encore à être pris en considération : la santé. Il nous semble fondamental de questionner cette préoccupation qui touche l’ensemble de la population.

Malgré les vertus puissantes et scientifiquement prouvées de nombreuses plantes médicinales, les plantes n’ont pas leur place dans notre système de santé français.

Depuis 1941, le diplôme d’herboriste a été supprimé en France, entraînant la disparition progressive de cette profession et des savoirs associés. Aujourd’hui, les herboristes ont interdiction d’informer leurs client•e•s sur les propriétés thérapeutiques des plantes qu’iels vendent, ce qui n’est pas le cas dans d’autres pays Européens. Si la médecine occidentale s’impose de plus en plus au Cap Vert, le recours aux plantes pour sa santé est encore habituel pour une grande partie de la population.

Nos expériences associatives ou professionnelles, un projet sur l’Artemisia annua au Sénégal et un stage sur la cueillette en France, nous ont permis de formuler des questionnements communs qui nous ont guidé tout le long de nos entretiens. Nos épisodes aborderont différentes thématiques : les croyances, connaissances et pratiques liées aux plantes, les savoirs spontanés, la conception holistique de la santé par la médecine naturelle et son accessibilité, et enfin le pouvoir des plantes pour l’humain, autant que pour les animaux et les végétaux.

Nous prévoyons de partager ce projet dans un cadre scolaire et associatif, comme nous l’avons déjà fait lors de nos interventions au festival des Virées alternatives en septembre 2020 à Rouen et à une table ronde du Forum Vitae d’AgroParisTech 2020. Nous allons organiser des projections-discussions à partir de janvier 2020, à AgroParisTech, à Lyon, et pour toutes autres occasions qui s’offriront à nous. Les épisodes seront aussi diffusés sur une plateforme internet en libre accès.

Ils parlent de nous !

Pour faire découvrir les usages et savoirs ancestraux sur les plantes et leurs vertus thérapeutiques, elles lancent le projet PAMacée. Découverte.
PositivR